Recherche

FTVI facilite l'accès aux jeux grâce à un numéro unique

France Télévisions Interactive a opté pour la reconnaissance vocale afin de faciliter la participation à une émission ou à des jeux télé.

Publié par le
Lecture
2 min
  • Imprimer


France Télévisions Interactive (FTVI) est spécialisée dans les activités d'interactivité de toutes les chaînes de France Télévisions, regroupant les médias Internet, SMS, audiotel, téléphone, et prochainement le MMS. « L'objectif du projet vocal était de proposer au joueur une façon de communiquer autre que celle qui consiste à appuyer sur les touches de son clavier. Nous souhaitions que l'appelant puisse donner un nom afin d'être guidé par le service », explique Frédéric Bagot, directeur télématique. Pour FTVI, l'autre intérêt était de proposer un numéro unique (08 92 68 10 10) pour l'ensemble des opérations. « Le service est relativement court (entre 1 et 1,30 min), dans le sens où les jeux proposés se limitent à poser une question qui permet de gagner des lots. Il ne s'agit donc pas d'une redirection vers un service d'appels ou de faire durer les appels », précise Frédéric Bagot. L'appelant énonce simplement le nom du jeu ou du programme. Grâce au projet de reconnaissance vocale, FTVI n'a pas à concevoir systématiquement un menu d'accueil, ni même des scénarios. Un avantage appréciable, puisque l'entreprise réactualise très souvent ses jeux. Après une période de test début 2004 – pendant laquelle on a vérifié que la reconnaissance vocale était capable de capter un grand nombre de noms –, la mise en production du projet initié par Jet Multimédia a commencé à la fin de la même année. Aujourd'hui, le taux d'efficacité avoisine 96 %, et si l'appelant rencontre une difficulté pour se faire comprendre, il a toujours la possibilité d'accéder à un menu à base de touches DTMF. « La solution vocale semble être bien comprise par les joueurs. Autrement, le taux d'efficacité ne serait pas ce qu'il est et un plus grand nombre de joueurs suivrait le mode classique de reconnaissance sur le clavier », remarque Frédéric Bagot. Jérôme Pouponnot

Jérôme Pouponnot

S'abonner
au magazine
Se connecter
Retour haut de page