Eos grandit à Paris et s'implante à Bruxelles
Ouverture d'une filiale à Bruxelles, quasi-doublement du nombre de
positions en France : Eos Télérelations procède à des extensions, tant en
termes géographiques qu'en matière de puissance de production. « A horizon
2001-2002, le marché ne fera de place qu'aux petites et aux grosses sociétés de
télémarketing » : pour Charles-Emmanuel Berc, président d'Eos, les entreprises
de taille moyenne ont toutes les raisons de se poser des questions quant à leur
pérennité. C'est pour répondre aux évolutions du marché qu'Eos Télérelations
vient de passer à 50 le nombre de ses postes de travail sur son site parisien.
Extension ne signifie pas démesure : la société de télémarketing, si elle vise
les 100 positions de travail (toutes compatibles web call center) pour la fin
de l'année, n'entend pas développer son centre d'appels parisien au-delà des
50-70 positions. « Ce serait nous obliger à créer des fonctions administratives
verticales. Or je tiens à conserver à l'entreprise toute son opérationnalité »,
explique Charles-Emmanuel Berc. Eos pourrait donc, très prochainement, annoncer
la naissance d'une nouvelle filiale. Filiale qui viendrait s'ajouter à celle
que la société ouvre le 15 mai à Bruxelles : 24 positions de travail (avec un
objectif de 5 MF de CA pour la première année d'exercice), et comme premier
client significatif la Boutique de RTL 9, émission de téléachat produite par
Home Shopping Services. Enfin, Eos envisage d'augmenter sa surface financière
afin d'être un interlocuteur de référence sur les appels d'offres à partir de 5
millions de francs.