Enquête Banque Assurance : des précisions de BNP Paribas
«Il est écrit dans cet article : “Chez BNP Paribas, les salariés, dans
l'obligation de basculer [du back-office] vers les plates-formes téléphoniques
filialisées, les appellent même des “mouroirs”. La création de notre Centre de
Relation Clients a fait appel à des recrutements externes et a permis la
création de plus de 300 emplois. La moyenne d'âge des personnes y travaillant
est ainsi de 26,5 ans. Le Centre de Relation Clients est par ailleurs composé
de deux plates-formes et n'est pas filialisé : les collaborateurs sont des
salariés de BNP Paribas SA et relèvent de la convention collective des banques.
Le Centre de Relation Clients est de plus une école de formation avec un projet
d'évolution professionnelle pour chacun de ses salariés : ils sont et seront
prioritairement (pour ceux qui le souhaitent et ils constituent une très large
majorité) amenés à rejoindre les agences pour y exercer les fonctions
commerciales auxquelles ils sont préparés. » Par ailleurs, concernant la
surtaxation des appels évoquée dans l'enquête, BNP Paribas précise « faire
appel à France Télécom, comme toutes les entreprises qui disposent de ce
service » et ne pas intervenir dans la tarification des appels : « le prix de
0,12 € la minute est fixé et intégralement perçu par France Télécom sans aucune
rétrocession pour BNP Paribas. Cette tarification était déjà celle de nos
Service d'Accueil Téléphonique dans les groupes d'agences et la création du
Centre de Relation Clients n'a en rien modifié notre tarification malgré
l'augmentation des plages horaires (8 h à 22 h du lundi au vendredi et 8 h à 18
h le samedi) et l'accroissement des prestations offertes y compris les services
de hot line télématiques. Il s'agit même d'une disposition qui visait à
privilégier la qualité de service pour nos clients sans qu'ils en aient à
supporter un coût additionnel. »