Domoservices investit dans la planification
Plus de 200 agents d'accueil, un trafic entrant quotidien de 7 000 à 9 000
appels (dont 95 % pour de la prise de rendez-vous) : le call center de
Domoservices, société spécialisée dans la maintenance des appareils de
chauffage (800 MF de CA 99, près de 2 000 salariés), ne chôme pas. Et surtout
pas en automne : entre septembre et décembre, le nombre de contacts quotidiens
passe à 15 000, voire 16 000. Les agents, recrutés en interne et en CDI à un
niveau bac-bac + 2, sont chargés de répondre aux clients sur l'ensemble du
territoire. Ce, du lundi au vendredi de 8 à 18 h 30, et le samedi matin de 8 à
12 heures. L'ouverture sur une plage horaire plus large est en cours de
réflexion. Richard Saramitto, directeur qualité, raconte : « les clients nous
appellent en situation de stress. Nous devons les rassurer, leur expliquer que
ce n'est pas parce que la chaudière fait du bruit qu'elle va exploser... puis
négocier le délai d'intervention en fonction des disponibilités des
techniciens. Le planning doit être établi sur plusieurs jours, avec l'adresse
précise et la situation contractuelle du client. Nous devons, par exemple,
savoir immédiatement quelle couverture a été adoptée et qui facturer,
l'occupant du logement ou son propriétaire. L'objectif étant de faciliter
l'identification de la panne, nous avions donc besoin d'un logiciel de
planification plutôt que d'une solution dédiée à la relation client stricto
sensu. »
Du standard manuel à la planification informatique
Le centre d'appels, en phase d'extension et de
déploiement au niveau national, permet de répondre au problème de saisonnalité
inhérent à l'activité de chauffagiste. Depuis janvier 2000, sur le site pilote
de la Plaine-Saint-Denis (93), le serveur central HP 3 000 est associé au
logiciel de planification Opti-Time de Delia Systems. « Auparavant, le standard
était géré manuellement, avec des fiches et des tableaux muraux, ce qui
obligeait les agents d'accueil à assurer un travail long et fastidieux de
préparation des tournées des techniciens. Nous bénéficions d'un saut qualitatif
pour un investissement relativement léger, 3 MF », note Richard Saramitto. Le
nombre des appels perdus a baissé, passant de 20 % en 1999 à 5 % et, dans plus
de 80 % des cas, le délai d'attente est inférieur à une minute. La gestion
qualitative des rendez-vous a été améliorée grâce au passage d'une architecture
locale à un réseau, sur lequel les plannings sont consultables. Autre avantage,
la teneur des appels, qui durent en moyenne trois minutes, a pu être
optimisée... permettant de mieux organiser les dépannages.