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Call Intérim ouvre des permanences

L'agence de travail temporaire passe à la vitesse supérieure en ouvrant successivement cinq agences en province. Dans des villes où l'activité centre d'appels est déjà bien représentée.

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Call Intérim, agence de travail temporaire créée en 1998, passe à la vitesse supérieure à l'heure où le manque de personnel dans les centres d'appels inquiète les acteurs du secteur. Déjà implantée à Paris et Nantes, l'agence compte se doter de cinq bureaux d'ici la fin de l'été. Basées en province dans des villes qui connaissent une importante activité liée au monde de la relation client à distance, les nouvelles agences s'inscrivent dans le cadre d'un projet à long terme. « Nous ne sommes pas là pour faire du court terme. Nous répondons aux besoins de personnel en centres d'appels et uniquement en centres d'appels », se défend Pascal Saget, directeur du développement de Call Intérim, comme pour mieux justifier le plan de croissance de sa société hors toute velléité opportuniste. Ainsi, les enseignes Call Intérim fleuriront à Lyon, Blois et Amiens début juillet. Déjà fin 1998, l'agence d'intérim avait tenté de s'installer sur le territoire de la préfecture picarde. Sans succès. « Lorsque nous nous sommes installés à Amiens, fin 1998, l'activité call center n'était pas suffisante pour faire tourner l'agence », explique Pascal Saget. Aujourd'hui, les perspectives son différentes. Amiens occupant une place de choix dans le classement des implantations de centres d'appels en France.

Entre 150 et 200 KF d'investissement par agence


Ces trois agences rejoindront le bouquet d'offres d'emplois des agences ouvertes au mois de juin au rang desquelles, on retrouve Lyon et Orléans. Pour cette dernière, l'agence d'intérim s'appuie sur un bureau du groupe Actual, concessionnaire de la marque Call Intérim et qui en détient 10 % du capital. Cette société bien implantée dans l'Ouest de la France permettra de s'appuyer sur un réseau de quelque 22 bureaux en plus de ceux entièrement dédiés à l'activité call center. Le coût de ce développement a été estimé entre 150 et 200 KF par agence, soit environ 1 MF en tout. Un investissement qui prend en compte les locaux, l'aménagement et le recrutement du personnel. Call Intérim compte dans un premier temps embaucher entre une et deux personnes pour assurer l'activité de ses représentations locales. « Nous allons sélectionner des personnes issues de l'univers des centres d'appels parce qu'elles sont plus à même de comprendre la problématique des prescripteurs », indique le directeur du développement. Avec un chiffre d'affaires 2000 de 25 MF, Call Intérim escompte réaliser environ 40 MF lors de son prochain exercice.

Nicolas Seguin

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