Bayer Classics s'autoprescrit une dose de CRM
Bayer Classics, filiale du groupe Bayer Pharma créée en 1997, produit des
médicaments génériques. En 2000, la société a distribué 14 millions de boîtes
dont 80 % ont été expédiées en direct de l'usine vers le client qui n'est autre
que le pharmacien. « Face à un fort développement de notre activité, nous avons
décidé d'optimiser notre relation client avec les officines pharmaceutiques
dans un souci de proactivité », explique Franck Holville, directeur marketing
de Bayer Classics. Une volonté liée de fait au nombre restreint de clients
potentiels (22 500 pharmacies en France) sur un marché plein de promesses e...
de concurrents. Environ dix laboratoires pour un marché du générique estimé à
15 milliards de francs. Dans un tel contexte, le client prend toute sa valeur.
Bien que le projet ne soit pas encore opérationnel, les grandes orientations en
ont été arrêtées. Première d'entre elles, la refonte du centre d'appels.
Jusqu'à maintenant la cellule administration des ventes gérait les demandes
d'informations et les réclamations des quelque 5 500 clients que compte
l'entité. « Nous tenons à améliorer notre système d'information et donc avoir
un outil pur qui gère la relation avec le client », indique le directeur
marketing.
Projet opérationnel début 2002
Le call
center a donc été doté de nouvelles ressources. En tout, ce sont douze
personnes qui réceptionnent environ 500 appels par jour. Les prestations
devraient en être également étendues pour favoriser la fidélisation avec le
développement de la notion de services associés (gestion des stocks, livraisons
personnalisées) et d'appels sortants. « La relation que nous souhaitons établir
avec nos clients doit être la moins ennuyeuse possible et doit leur faciliter
la vie », note Franck Holville. Deuxième orientation, étroitement liée à la
première, l'implémentation d'un outil CRM et la réorganisation qu'elle
implique. Le choix devrait s'effectuer avant la fin du mois de juin pour une
première mise en route au mois de septembre de cette année. Accompagnée par le
cabinet conseil Valtech, Bayer Classics estime pouvoir gérer l'ensemble de ses
périmètres d'investigation au début de l'année 2002. Un projet qui au départ
semblait pouvoir être piloté en interne. « Nous nous sommes vite rendu compte
que nous étions incapables d'arbitrer le changement. Nous avons donc fait
machine arrière et opté pour une aide extérieure », confie Franck Holville.