Alstom : premiers pas dans la relation client en insourcing
Courant 2000, suite un changement dans la manière de gérer son
informatique, Alstom avait besoin de disposer d'un service clients plus
performant. « N'ayant pas de ressources en interne pour initier notre stratégie
orientée relation client, nous avons fait un tour d'horizon des partenaires
locaux avec qui nous pourrions mettre en place un centre d'appels. Notre choix
s'est finalement porté sur ESDI avec une préférence pour le mode insourcing »,
explique Daniel Petijean, responsable help-desk et relation client chez Alstom.
Trois personnes salariées du Groupe ont permis de donner le coup d'envoi à la
plate-forme centre d'appels afin d'assurer un service de hot line, avant
l'arrivée de 3 personnes insourcées provenant d'ESDI. « L'insourcing nous a
permis de nous affranchir des problématiques ressources humaines : les soucis
liés à la gestion des congés, des RTT, et éventuellement l'absentéisme. D'autre
part, l'investissement dans un tel service nous garantit un personnel bien
formé à la relation client, répondant précisément à ce que nous souhaitions »,
constate Daniel Petijean. En outre, selon Alstom, avec la présence de trois hot
liners, la prestation revient moins cher que si la société avait fait appel au
mode outsourcing. « En revanche, si dans un futur proche nous devons augmenter
notre effectif de hot liners, la question du coût sera étudiée avec précision,
n'étant pas certain que la formule en insourcing soit plus avantageuse à partir
d'un certain nombre de téléconseillers », tient à préciser Daniel Petijean. A
ce propos, un projet est à l'étude pour déterminer comment peut se concrétiser
la montée en puissance. Même si le mode insourcing tient la corde, la question
du coût d'infrastructure sera déterminant avec, notamment, la problématique
liée à la taille des locaux. « En effet, si l'augmentation de notre effectif de
téléconseillers entraîne un investissement dans de plus grands locaux, le
modèle économique, qui était favorable à l'insourcing, pourrait ne plus l'être
», commente Daniel Petijean.