Aéroports de Paris : gestion des compétences améliorée
Aéroports de Paris gère l'ensemble des aéroports et aérodromes ouverts à la
navigation aérienne civil, c'est-à-dire l'aéroport d'Orly, de Roissy, du
Bourget, et 11 aérodromes couvrant la région parisienne. Au total, ADP
rassemble plus de 8 200 employés, a réalisé un chiffre d'affaires de 1,3 MdE
en 2003, avec plus de 70 millions de passagers par an. Face à ce trafic, ADP
souhaitait mettre en place un outil de planification adapté. Les points clés à
améliorer étant une interface texte utilisateur peu conviviale et peu
évolutive, l'impossibilité de faire la distinction entre les appels dits de
renseignements et les incidents, un historique d'appels seulement disponible
sur une année et pas d'escalade possible. Après une première sélection faite
par un cabinet d'audit, c'est la solution “ServiceCenter” de Peregrine qui a
été retenue fin 2001. « Suite à une mise en place sur trois mois, la solution
est devenue opérationnelle en janvier 2002 en s'intégrant très bien sur la
solution Service Desk de Tivoli, initialement retenue, et le système SAP »,
précise Roland Manfredi directeur informatique des ADP. La solution a été
déployée par IBM Global Service et fonctionne en mode client/serveur sous
Windows, avec une BDD Oracle. Les modules de la solution ServiceCenter
principalement utilisés sont Service Management (gestion des appels), Incident
Management et Configuration Management (gestion de l'inventaire). En matière
de bénéfice, ADP peut se targuer d'avoir une meilleure répartition de ses
téléconseillers en fonction des pics d'appels, grâce à une mutualisation des
bases de données des appels entrants. « En outre, le traitement simplifié des
incidents pour les utilisateurs finaux et l'identification en fonction des
types d'appels contribue à apporter une solution plus rapide et adaptée,
notamment dans le cas d'incidents récurrents », remarque Roland Manfredi. Le
meilleur suivi de la gestion des incidents permet une escalade vers les
supports de niveau 2 et 3. « Enfin, la solution a contribué à définir de façon
plus précise des groupes de support par application ou domaine de com-pétences
», conclut Roland Manfredi.