A Montluçon, la CCI met les entreprises en relation avec leurs clients
La Chambre de commerce et d'industrie de Montluçon-Gannat Portes d'Auvergne
a ouvert en février dernier un centre d'appels de 12 positions sous Conso+.
Dédiée aux entreprises de la circonscription de l'organisme consulaire, cette
entité s'inscrit stratégiquement et physiquement dans le cadre de l'"espace
entreprises" du centre multimédia de Montluçon. « Nous sommes ici pleinement
dans notre rôle : faire connaître les centres d'appels à nos 4 000 entreprises
ressortissantes », précise Muriel Petitet, responsable du plateau au sein de la
CCI. Un positionnement présenté comme unique au sein du réseau consulaire. Les
autres initiatives recensées sur l'activité des centres d'appels concernent en
effet pour la plupart la création de cursus de formation. Quant au call center
récemment développé à Nice (voir CA n° 34, p. 8), sa vocation première est de
répondre aux clients de la Chambre et à ceux des différents services publics
attenants. A la CCI de Montluçon-Gannat, les entreprises locales pourront non
seulement trouver une infrastructure immobilière et technologique susceptible
de répondre à tous leurs besoins en matière de gestion de la relation client,
mais également les ressources humaines nécessaires. Une dizaine de personnes
ont été recrutées et formées durant deux mois (bureautique, Excel, Word,
comportement au téléphone, télémarketing, CRM...). « Nous avons collaboré avec
l'ANPE sur la base de critères de recrutement très larges. Certains des
téléconseillers n'avaient jamais travaillé sur ordinateur auparavant »,
remarque Muriel Petitet. Et si le call center devait à terme générer une réelle
activité commerciale (ce qui n'est pas à exclure puisque la circonscription est
vierge de tout outsourcer), aurait-il toujours sa place au sein de la chambre
de commerce ? « Le centre d'appels n'a pas de vocation commerciale. En tout
cas, il n'est pas du ressort de la CCI de développer une activité de
production. C'est pourquoi nous devrions créer une structure associative afin
de dissocier juridiquement le centre d'appels de l'organisme consulaire »,
souligne Muriel Petitet.