Le groupe 3 Suisses ferme ses six centres d'appels
Publié par Géraldine CAILLET le
En 2008, le groupe a perdu 28 millions d'euros sur son activité en France (chiffre d'affaires constant). Pour y remédier, il entend relancer les ventes en mettant l'accent sur les commandes en ligne.
Le secteur de la VPC est à nouveau frappé par la crise. Après la Camif et La Redoute, c’est au tour du Groupe 3 Suisses de faire face à des difficultés. Mercredi 11 février dernier, lors d’un comité d’entreprise extraordinaire au siège de Croix (Nord), la direction a annoncé aux représentants du personnel qu’elle compte supprimer 674 postes, "sans licenciement" dans le cadre d’une réorganisation liée au développement de la vente en ligne. En effet, en termes stratégiques, le vépéciste envisage de passer de 40% de chiffre d’affaires réalisés via le Web à deux tiers. Cette décision s'est imposée devant l'effondrement des commandes par courrier et téléphone ainsi que la poussée du canal internet. Pour autant, ceci ne signifie nullement l’abandon du catalogue distribué à environ 6 millions d’exemplaires.
Trois cent cinquante-quatre des 674 suppressions sont liées à la fermeture des six centres d’appels de Lyon, Marseille, Nancy, Nantes, Rouen et Villeneuve d’Ascq. Aucune délocalisation vers des pays où la main-d’œuvre est moins chère n’est pour l’instant prévue. En revanche, d’après Lefigaro.fr, un nouveau centre multicanal devrait voir le jour à Croix avec, à la clé, 150 emplois créés. La même source indique que 46 de ces derniers “seront réservés aux salariés de Villeneuve d’Ascq. Les autres seront ouverts aux ex-salariés prêts à déménager dans le Nord. Sinon, ils pourront être repris par la société Teleperformance et opter pour le télétravail".
Les autres fermetures touchent le courrier (112 personnes), la logistique (104) et le siège (104).