Trois questions à Patrick Thélot, Phone régie
Publié par Astrid de Montbeillard le | Mis à jour le
Le président et fondateur du Groupe Phone régie présente les axes de développement sur lesquels travaille son entreprise.
Quelle est l’actualité de développement du groupe ?
Nous poursuivons actuellement deux axes de développement. Nous poursuivons notre expansion à l’international, en Europe bien sûr, au-delà de l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne et le Luxembourg, mais aussi au Maghreb, avec l’ouverture de notre site en hiver dernier à Casablanca au Maroc. Nous misons également sur une diversification de nos métiers. Aujourd’hui, la majorité de nos prestations (80%) concerne l’accueil. Nous souhaitons y ajouter des métiers complémentaires autour des services généraux, à savoir, la gestion du courrier, la maintenance, la reprographie… Tout ceci en réponse à nos clients qui nous demandent de leur fournir diverses prestations.
Avec l’arrivée de la relation client digitale, misez-vous sur la dématérialisation de vos prestations ?
Le groupe Phone Régie possède un pôle de R&D spécialisé dans l’innovation. En hiver dernier, nous avons imaginé un nouveau service avec la borne i@accueil. Elle offre un accueil aux visiteurs d’une entreprise, en dehors des plages horaires de présence des hôtesses. Le visiteur effleure l’écran tactile de la borne et entre directement en communication, via une webcam, avec une hôtesse. Nous avons également mis au point des logiciels dits « clés accueils » qui établissent des statistiques sur les clients de nos annonceurs, les flux d’appels, la gestion des plis et courriers…
Comment expliquez-vous que les marchés publics fassent encore trop peu appel aux outsourceurs ?
Cette situation s’explique par le mode de fonctionnement de la fonction publique qui internalise encore nombre de ses services. Cependant, nous remarquons que le secteur public fait de plus en plus appel aux centres d’appels. Le groupe Phone régie gère, par exemple, l’accueil téléphonique du ministère des Affaires Etrangères et de quelques mairies comme celle d’Issy-les-Moulineaux. Le marché public reste un secteur qui offre de belles perspectives de prospections dans les dix prochaines années.